Chef d’orchestre et compositeur hors-pair, prisé du cinéma à la pop, Nicola Tescari dit « Manofresca » retranscrit ses pulsions émotionnelles en odes cinématographiques dans son premier album « And Then. » dont la sortie est prévue pour 2024.
Bercé par la musique classique et les chansons populaires italiennes de la résistance, Nicola Tescari naît à Milan d’un père réalisateur et d’une mère chanteuse et actrice.
Issu d’une longue lignée d’artistes, dont l’illustre chanteuse lyrique Mimmi Ciampelli, c’est sa grand-mère pianiste qui lui transmet sa passion pour cet instrument avant même la maternelle.
L’enfance et l’adolescence de Nicola sont rythmées par la musique classique mais également par des disques de pop américaine, de rock, de blues et de jazz.
A la sortie du baccalauréat, il obtient une bourse du prestigieux New England Conservatory à Boston où il étudie la composition et l’improvisation contemporaine avec des monstres sacrés comme Lee Hyla, György Ligeti, Luciano Berio, Elliot Carter ou Joe Maneri.
De retour en Europe après avoir appris une nouvelle façon de concevoir l’interprétation et l’improvisation, tout en conservant sa base classique, il se ré-approprie les possibilités qu’offre chaque style musical.
Nicola Tescari enchaîne alors les compositions pour des réalisateurs de cinéma (Cristina Comencini, Carlos Saura, Valeria Golino) pour le théâtre (Alftredo Arias, Alessandro Baricco), la télévision, l’art contemporain, sans oublier la pop. En 2012, son arrangement orchestral de « Moon Over Bourbon Street » de Sting lui vaut même d’être nommé aux Grammy Awards.
En qualité de pianiste, il accompagne des artistes tels que Madonna, Sting ou Rufus Wainwright et partage la scène avec les grands noms de la musique classique que sont Katia et Marielle Labèque, la violoniste soliste Viktoria Mullova ou le violoncelliste Giovanni Sollima.
Ayant travaillé dans l’ombre des plus grands jusqu’ici, Nicola Tescari prend le nom de « Manofresca » pour offrir sa première œuvre personnelle : And Then. Il y reflète ses pérégrinations musicales d’une profondeur rare, tout en questionnant notre monde : du classique au jazz, en passant par les musiques minimalistes et concrètes. A travers les voix de Victor Solf, Annie Burnell, Nadeah, Nate McBride et Piers Faccini, ses textes pointent les limites et défaillances de notre société, tandis que des samples vocaux de Yanis Varoufakis apparaissent en fil rouge et sonnent comme des notes d’espoir.
Un voyage orchestral et cinématographique où sons analogiques et organiques s’entremêlent en revisitant les codes de la musique contemporaine, tout en la rendant accessible. Si Nicola Tescari a choisi l’ombre, Manofresca prend la lumière pour nous offrir plus qu’une œuvre : un manifeste à transmettre.